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Transmission

L’homme peut être contaminé par le virus de la FVR à travers les piqûres de moustiques infectés et, rarement, à cause d’autres insectes dont la bouche a été contaminée par le virus. Les cas d’infection humaine sont plus couramment le fait d’une exposition au sang, aux fluides corporels ou aux tissus d’animaux infectés par la FVR. Cette exposition directe à des animaux infectés peut se produire au cours de l’abattage de l’animal ou lors d’un soin vétérinaire ou obstétrique. La transmission du virus de la FVR par voie aérienne s’est produite dans un environnement de laboratoire. Aucun cas de transmission interhumaine n’a été documenté à ce jour.

Plusieurs espèces de moustiques sont des vecteurs du virus de la FVR. L’espèce la plus abondante de moustiques dépend de l’emplacement géographique, ce qui influe à son tour sur les cycles de transmission courants du virus de la FVR. Les facteurs environnementaux, notamment les précipitations, semblent constituer un facteur de risque épidémique important. Effectivement, des événements épizootiques et des épidémies chez l’homme ont été observés au cours d’années durant lesquelles se sont produites des précipitations exceptionnellement fortes et des inondations localisées.

Plusieurs facteurs contribuent à expliquer ce phénomène :

  • Le virus de la FVR peut se transmettre d’un moustique femelle à sa progéniture via l’œuf (transmission verticale).
  • Le virus demeure viable au sein de l’œuf (contagieux) pendant plusieurs années par temps sec.
  • L’excès de précipitations est favorable à la prolifération des œufs de moustiques, en particulier de l’espèce Aedes.
  • La population de moustiques en augmentation est synonyme de risques de propagation accrus du virus chez les animaux et même chez l’homme qu’ils piquent.
  • Lors d’une épizootie, on observe une augmentation de la manipulation d’animaux infectés qui donne lieu à une augmentation des risques d’exposition au virus pour l’homme.
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